TISSAGES


Walter Benjamin disait de la critique qu’elle est le geste d’« ouvrir le livre de telle manière qu’il fasse signe comme une table dressée où nous prenons place avec toutes nos subites trouvailles, nos questions, nos convictions, nos marottes, nos préjugés, nos pensées ». Ainsi mis en appétit, ajoutait-il, les lecteurs « disparaissent au sein de cette société et justement pour cela en prennent à leur aise ».  
Les essais réunis dans cette collection « ouvrent les livres » – de littérature, de sciences humaines et sociales, de philosophie, sans exclusive. Ils les adressent à des lecteurs qui, parce qu’ils ne s’en laissent pas conter et ne renoncent ni à leurs passions, ni à leurs désirs de vérité, savent appartenir à une société à la fois accueillante et intransigeante : sur la table qu’ils dressent pour assouvir leurs appétits communs, la critique donne du goût à l’hommage.

                                                                        Daniel Payot

« La pensée n’avance pas de manière univoque, mais au contraire les moments sont tissés ensemble comme dans un tapis. » – Theodor W. Adorno, « L’essai comme forme », Notes sur la littérature, traduction Sibylle Muller, Flammarion, 1984, p. 17.

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Walter Benjamin

Les philosophes et le temps des clowns Sens unique
Walter Benjamin


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